Nouvelles échéances électorales, échec du débat sur l’identité nationale, nouvelle loi sécuritaire... Le climat politique actuel est délétère, voire, selon quelques propos entendus ici et là, nauséabond. L’initiative engagée par le collectif pour l’organisation d’une journée sans immigré-e-s arrive comme une respiration.

Cette action positive se propose de montrer par l’absence, la nécessité de la présence des immigrés dans leur travail, leur consommation, leurs activités en société. Ce mouvement citoyen demande à juste titre que tous les citoyens de ce pays, français ou non, avec ou sans papiers, conscients de l’apport de l’immigration dans ce qu’est la France d’aujourd’hui, soient reconnus pour ce qu’ils sont : des citoyens comme les autres, à part entière.

Or, l’arsenal répressif contre les immigrés, les discriminations quotidiennes que subissent les français issus de l’immigration qui ne sont toujours pas considérés comme partie intégrante de la République, justifie une prise de conscience collective.

Il nous incombe donc de démontrer, l’espace d’une journée, que lorsque ces citoyens cessent de produire, de travailler, de consommer, la France ne tourne plus totalement rond.

Je soutiens donc, sans réserve ce collectif, et souhaite que le 1er mars marque fortement les esprits et fasse bouger les mentalités.

Pour toutes infos supplémentaires, n’hésitez pas à visiter leur site internet :

http://www.la-journee-sans-immigres.org/

Patrick Braouezec sur 16 février 2010